Une société civile de placement immobilier (SCPI), également connue sous le nom de « pierre papier », concerne tous les contribuables souhaitant investir dans l’immobilier par la souscription de parts et non directement à travers l’acquisition d’un bien.
Les SCPI ont pour objet exclusif l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier locatif.
Il existe 3 catégories de SPCI qui permettent de répondre à des objectifs et des profils financiers d'épargnants assez variés.
Les SCPI de rendement ont pour vocation principale une distribution régulière de revenus aux détenteurs de parts et peuvent ainsi apporter une réponse efficace aux besoins des investisseurs à la recherche de rendements élevés et pérennes.
Les SCPI fiscales ouvrent droit à un grand nombre de dispositifs fiscaux (Pinel, Malraux, déficit foncier…) et sont destinées aux contribuables souhaitant agir sur leur fiscalité.
Bien qu’offrant un rendement assez faible, elles présentent le double avantage d'associer avantage fiscal et diversification immobilière.
Les SCPI de plus-value aussi appelées SCPI de capitalisation ne distribuent pas de revenus mais ont vocation à engendrer une valorisation à long terme de la valeur des parts matérialisée par une plus-value. Leur politique d’investissement s’orientera ainsi vers l’acquisition de biens immobiliers décotés en raison de leur état de vétusté.
Accéder à des offres diversifiées et adaptées aux objectifs de chacun (fiscalité, rendement, capitalisation).
Bénéficier d’une mutualisation des risques locatifs tant sur la nature des biens que sur la localisation géographique ou la diversité des cibles locatives au sein même d’un scpi (bureaux, magasins, résidences hôtelières, logements, fonds de commerce, entrepôts…).
Possibilité d’acquérir de l’immobilier à moindre coût grâce à des tickets d’entrée variant de quelques centaines à quelques milliers d'euros sans plafond maximum de souscription.
Aucune contrainte de gestion, elle est assurée par une société agréée, appelée Société de Gestion qui réalise les investissements, assure la gestion locative (mise en location, collecte des loyers, assurance, …), l'entretien des locaux, les travaux et les grosses réparations, les formalités administratives et fiscales…
Une liquidité facilitée : il est possible de vendre ses parts de SCPI tout au long de l’année.
Le capital d’une SCPI ne peut être inférieur à 760 000 €. Il est divisé en parts, réparties entre les investisseurs. Les parts sont nominatives et d’un montant minimum de 150 €.
Le fonctionnement des SCPI est régi par l'Autorité des Marchés Financiers qui s'assure de la bonne information des investisseurs, définit les règles auxquelles sont soumises les sociétés de gestion : marché des parts, investissements immobiliers et arbitrages, agréments...
Les loyers sont distribués nets de frais au détenteur de parts généralement tous les trimestres.
Les SCPI sont « fiscalement transparentes ». Elles ne paient donc pas d’impôts sur les revenus qu’elles encaissent. Mais chaque souscripteur est personnellement redevable de l’impôt sur la part des bénéfices qui lui revient.
Les cessions et retraits de parts de SCPI sont soumis à la taxation des plus-values immobilières. En effet, leur cession est assimilée à une cession d'immeubles (et non de valeurs mobilières).
Quel est le schéma d‘un investissement en SCPI de rendement à l‘aide d‘un montage à crédit ?