Mis en place en 1993, le mécanisme du déficit foncier béneficie aux contribuables soumis à une forte imposition et disposant de revenus fonciers ou souhaitant en obtenir.
Le dispositif consiste à déduire de ses revenus fonciers, l’intégralité des charges liées à l’acquisition et à la rénovation d’un logement ancien avant sa mise en location.
Ce régime d’imputation ouvre droit à une déduction sur le revenu global permettant de réaliser jusqu’à 4 815 € d’économie d’impôt par an et devra respecter certaines limites.
Un propriétaire a perçu en année N, 6000 € de revenus locatifs sur son appartement situé à Montpellier.
Sur la même année, il a généré des charges locatives de 3500 €, réalisé des travaux d'un montant de 15 000 € et son crédit immobilier rattaché à son bien lui a coûté 2000 € d’intérêts d’emprunt.
Quel impact fiscal auront les travaux générés sur ses déclarations en année N et en année N+1 ?
Grâce à l’ensemble de ses charges, des intérêts d’emprunt payés sur l’année N et des travaux réalisés, le propriétaire va créer un déficit foncier de 14 500 € en année N.
Le plafond de déductibilité sur les revenus globaux étant plafonné à 10 700 €, il va ainsi réaliser une économie d’impôt de 4 387 € (10 700 € x 41%) sur l'année N et bénéficier d’un report de déficit sur l’année N+1 de 3800 € à utiliser dans sa totalité.